Historique de la 1ère DBCCP

Publié le par lio21121

HISTORIQUE DE LA 1ERE DBCCP

 

 

 

1° DEMI-BRIGADE COLONIALE DE COMMANDOS PARACHUTISTES

 

 

 


stelem10

 

 

 

(Vannes – Meucon 1947-1954)

 

Nos chefs :

Colonel MASSU 01-10-47 – 15-07-49

Colonel GILLES 16-07-49 – 15-10-51

Lieutenant Colonel LANGLAIS 16-10-51 – 01-06-53

Lieutenant Colonel DE FRITSCH 01-06-53 – 05-10-54

 

 

Liste des Unités de Parachutistes Coloniaux formées en France 

 

Unités   Cdt de l’Unité    Implantation    Début   Cdt    Fin    Cdt

 

5° BPIC  Cdt DUPUIS  Formé à TARBES  01/01/1947  Départ en Indo  27/10/1947

 

Devient le 2° BCCP A son arrivée à Laï-Thieu le 16/11/1947 Origine : regroupement à Toulon en novembre 1946, formé de cadres volontaires revenant d’un premier séjour en Extrême-orient : Cdo Ponchardier, anciens prisonniers des japonais, SAS, divers

 

Ecole commando

Ecole de saut Cdt AYROLLES   Meucon 09-1947

 

1° DBCCP Cne MASSU   Vannes   01/10/1947

 

5° BCCP Cdt GRALL Meucon St Brieuc   15/10/1947   01/01/1948   Juin 1948

 

3°BCCP Cdt AYROLLES St Brieuc   Janv.1948   Octobre 1948

 

G.C Madagascar Cne de PINS   Meucon 1948

 

G.C AOF Cne SOUQUET   Meucon  1948

 

Devient 4° BCCP  Cne DUCASSE  Dakar  1949

 

G.CA.EF Cne FERRANO Meucon

 

6° BCCP Cne CERNIERES  Quimper  Mai 1948  Juillet 1949

 

1° BCCP Cdt PORTAL   St Brieuc  Novembre 1949

 

7° BCCP Cdt FRITSCH  Quimper   Juillet 1949   Juillet 1950

 

2° BPC Cdt TOCE         St Brieuc  Novembre 1950

 

5° BPC Cdt ORSIN I Juillet 1951

 

3° BPC Cne BONNIGAL St Brieuc  Décembre 1951

 

6° BPC Cdt BIGEARD    St Brieuc Fin 51 ou 52 Juillet 1952

 

1° BPC Cdt SOUQUET   St Brieuc  Juin 1953

 

10° BPCP Cdt BRECHIGNAC   Quimper   01/04/1952   Décembre1952  Devient II/1°RCP

 

7° BPC Cdt BALBIN    Quimper  Avril 1954

 

 

Unités Métropolitaines ou Mixtes Formées en Extrême Orient

 

 C.L.I aux Indes -1944

Commandos Ponchardier – 1945

 

1er Choc SAS combat en Indochine dès la fin 1945.

2me Choc SAS

 

Ces deux commandos forment le 1er BCCP

Le 01/01/1948 aux ordres du Cne Ducasse

8° BPC Formé à Hanoï en février 1951

II/1er RPC du Cdt BRECHIGNAC 1952-54 Provient du 10° BPCP

3° BPVN – 5° BPVN – 7° BPVN

 

 

 Formation des Bataillons


 

I – Pour l’Indochine

 

Bataillon      Chef Base       Formation      Départ

 

5° BPIC   Vannes     15/10/1947     05/06/1948

3° BCCP   Cdt AYROLLES   St Brieuc   08/01/1948   22/10/1948

5° BCCP   Cdt GRALL   Quimper   16/05/1948   27/06/1949

1° BCCP   Cdt PORTAL   St Brieuc   01/12/1948   17/11/1949

7° BCCP   Cdt FRITSCH   Quimper    16/07/1949   15/07/1950

2° BCCP   Cdt TOCE   St Brieuc   01/06/1950   22/11/1950

3° BCCP   Cne BONNIGAL   St Brieuc   01/01/1951   27/12/1951

6° BCCP   Cdt BIGEARD   St Brieuc   11/1951   05/07/1952

10° BCCP Cdt BRECHIGNAC   Quimper   01/04/1952   25/11/1952

7° BCCP   Cdt BALBIN   Quimper   11/1953   19/04/1954

 

 

 II – Pour Outre-Mer

 

- Groupe Colonial de Commandos Parachutistes de Madagascar : né le 1er Juillet 1948 à Meucon, reçoit son fanion des mains du Colonel MASSU le 30 août 1848

 

- Embarque à Marseille le 06 septembre 1948 (Cne DE PINS – Lnt FEAT)

 

- Groupe Colonial de Commandos Parachutistes d’A.E.F. : né le 11 septembre 1848 à Meucon

(Cne FERRANO)

 

 

 III – Quelques dates :

 

01/12/47 – Création d’une compagnie d’instruction à Meucon

01/04/48 – Création d’une compagnie Jeep armées à Meucon

01/05/48 – Création d’un centre d’entraînement au saut (Cne MOULIE)

13/07/48 – Remise à la DBCCP du drapeau du 2° RCP

05/49 – Essai de parachutage de chiens

10/11/52 – Création du Centre d’instruction pour appelés à GUINGAMP

13/04/53 – Création du Centre d’instruction pour appelés à QUIMPER

 

 

 

 1° DEMI-BRIGADE COLONIALE DE COMMANDOS PARACHUTISTES

 

 

Le 1er septembre, le chef de bataillon Grall prend le commandement du 5° BPIC, tandis qu'il continue à gérer le détachement Dupuis, prévu pour rejoindre l'Indochine en détachement isolé.

 

Le 20, un élément précurseur se rend à Vannes pour préparer l'installation de la DBCCP dans cette ville et au camp de Meucon. Le bataillon, réduit à deux unités administratives, le rejoint le 15 octobre.

 

La Compagnie d'appui reste à Tarbes comme détachement postcurseur afin d'administrer le détachement Dupuis jusqu'à son départ de métropole. Elle est ensuite dissoute et ses éléments rallient Vannes.

Ce détachement embarque sur le « Pasteur » le 30 octobre et, à son arrivée à Saïgon, constitue le 2° Bataillon de la Demi-Brigade de Parachutistes SAS.

Comme prévu, la Demi-Brigade Coloniale de Commandos parachutistes, encore en gestation, s'installe le 1er octobre en Bretagne. Le colonel Massu en prend le commandement et établit son PC à Meucon.

 

 

Le chef de bataillon Ayrolles dirige le bataillon de commandement, le chef de bataillon Fourcade 1° «École de la Jungle », qui fonctionne déjà à Caïs, près de Fréjus.

De son côté, le 11 octobre, le 5° BPIC reçoit des mains du général commandant la 5° Région le drapeau du 5° RIC. Après avoir assuré l'administration du détachement Dupuis et celle de la future Demi-Brigade, le Bataillon s'attache à former un bataillon de jeunes recrues aptes à partir en opérations dans le courant de l'année 1948.

A la fin de 1947, pour étoffer les éléments chargés de la mise sur pied de la DBCCP, un certain nombre d'officiers et sous-officiers de la DBSAS, répondant à l'appel du colonel de Bollardiére, sont rapatriés d'Indochine. Sans prendre le moindre congé de fin de campagne, ils rejoignent Meucon pour y créer avec le commandant Ayrolles, l'école de commandos et le centre d'entraînement au parachutisme, compléments indispensables à l'école de jungle créée précédemment par la Direction des Troupes coloniales.

 

Le camp de Meucon a un objectif : devenir le Bel Abbés des parachutistes coloniaux. Situé sur un vaste plateau de landes et de bois, il est divisé en secteurs bien particuliers : le village des cadres mariés (deux ménages par baraque ; l'une, plus spacieuse, abritera le commandant Portal puis le colonel Gilles) ; la chapelle (dont le curé sautera par défi en parachute et se retrouvera aumônier para en Cochinchine et au Cambodge) ; le stade ; les bâtiments en dur du PC ; un stand de tir couvert et - off limits - l'établissement de la mère « casse-bite », vendeuse de casse-croûte et de boissons diverses ; puis le mess-popote qui,dans sa simplicité spartiate, ne manque pas d'ambiance, surtout les soirs où Ferrano et Legrand discutent des mérites respectifs des différentes formations de la France Libre ; les « baraques zombies »

(extérieurement intactes, mais qui, hiver après hiver, perdent cloisons, plafonds et même planchers, le bois disparaissant dans les poêles des autres baraques) ; les « autres baraques » qui, habitées en permanence, restent en vie ; le parcours du combattant ; enfin l'école de saut en bordure de la DZ, elle même enserrée dans le compas des deux pistes d'aviation.

L'entraînement au sol se fait à Meucon, grâce aux toboggans, aux maquettes et au trolley, haut de 12 mètres et long d'une centaine, installés au milieu des pins qui rappellent le camp de Staouéli.

 

Après deux semaines de roulé-boulé et de glissades, l'élève est envoyé à Idron où il exécute ses six sauts de brevet (les premiers brevets sont décernés le 15 novembre).

Le stage commando, pour sa part, dure deux mois.

Tir instinctif, marche commando à 10-12 kilomètres à l'heure, parcours d'obstacles, tout cela s'inspire des méthodes et des procédés britanniques, dans la meilleure tradition SAS.

A partir d'octobre 1948, les avions du GMMTA vont en mission à Vannes et les recrues sont brevetées directement sur place.

Officialisé, le CES sera équipé d'une tour de descente en 1950, puis en 1952 d'une tour de contrôle érigée sur un blockhaus allemand désaffecté. Du haut de la tour, la vue s'étend jusqu'aux îles du golfe du Morbihan.

 

L'esprit de corps est vite forgé malgré les origines diverses, des cadres du CLI, du Groupement de Marche de la 2° DB, de la 9° DIC, du Commando Conus, de la Demi-Brigade SAS... A l'instar du «Coups de Massu », bulletin de liaison du GM de la 2° DB en Indochine, « Allo Ancre - Ici Dragon » est créé par le colonel Massu. Ce bulletin de liaison de tous les parachutistes coloniaux deviendra plus tard « Béret Rouge ». Dans l'éditorial, « le mot du Colonel », Massu manie la gaffe avec une feinte maladresse. Le rédacteur en chef, Henri Le Mire, « venge les offensés en caricaturant les chefs ». Des questions importantes y sont débattues, à savoir si les chiens du peloton cynophile, qui commencent à sauter à partir de 1950, ont droit à « l'os à l'air », (équivalent canin de la solde à l'air).

 

Le 1er février 1948, le 3° Bataillon Colonial de Commandos Parachutistes est constitué à Saint-Brieuc par le commandant Ayrolles. Son embarquement pour l'Indochine est prévu pour le mois de septembre.

Le 16, le 5° BPIC change d'appellation et devient le 5° BCCP. Ce dernier bataillon doit faire mouvement vers l'Indochine en juin, afin d'y relever le l° Bataillon de la Demi-Brigade Coloniale de Commandos Parachutistes SAS constituée le 22 décembre de l'année précédente par le Commandant Supérieur en Extrême-Orient.

 

 

 

 

 

 

 

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P
Bonjour, comment puis-je retrouver Le numéro de brevet parachutiste de mon père qui a servi 51 ou 52 - Papa au 1ère demi brigade commando coloniaux parachutistes (DBCCP) a Vannes qui après est partie à Peau. Numéro dans les 40000.
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C
Ecole de saut a Peau